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Excès alimentaires : 5 raisons qui me poussent à trop manger

Trop manger est quelque chose que nous avons tous déjà expérimenté sous différentes formes : grignotage devant la télé, se resservir plusieurs fois d’un plat qu’on aime, repas de fêtes à plusieurs services qui s’éternisent, etc. Il existe cependant des cas où la surconsommation de nourriture devient très problématique. Les excès alimentaires sont engendrés par plusieurs facteurs ou raisons que j’ai voulu développer ici.
Notez que les informations suivantes sont basées sur mon expérience personnelle, mais aussi, sur mes années de pratique en tant que naturopathe ayurvédique. Je ne prétends pas être experte des troubles alimentaires, mais simplement apporter des outils pour que chacun puisse comprendre son mécanisme qui le pousse vers ces mauvaises habitudes alimentaires.
1. Habitude

Beaucoup de gens ont “hérité” de mauvaises habitudes alimentaires quand ils étaient enfants. Même si ce que l’on vit lors de notre enfance n’a aucune raison de se reporter sur notre vie “d’adulte”, il y a pourtant un mécanisme qui pousse à continuer de reproduire certains schémas, et parfois, sans se remettre en question.
Difficultés : Il est plus facile de conserver une habitude vieille de plusieurs années que d’en créer une nouvelle!
- Exemple 1 : Ma famille se regroupe chaque dimanche midi pour un long repas qui s’éternise et j’ai pris l’habitude de manger en grande quantité même si je n’ai plus faim.
- Exemple 2 : À la maison, mes parents mangeaient tout le temps entre les repas et j’en ai pris l’habitude. Quand je suis à la maison, je fais plusieurs aller-retour dans la cuisine, car grignoter est une habitude pour moi.
Habitude ⟶ Mental est conditionné ⟶ Grignoter est une habitude
2. Émotions refoulées

Parce que nous sommes des humains constitués d’un système hormonal complexe, nous sommes sujets à une multitude d’émotions chaque jour. Pour plusieurs raisons, il nous arrive de faire comme si certaines émotions n’existaient pas en nous. Il peut arriver qu’on éprouve des émotions telles que la colère, la frustration, l’envie, mais au lieu de les reconnaître, on les ignore en occupant nos pensées ou en s’anesthésiant avec de la nourriture par exemple.
Difficultés: On lutte avec des émotions venant de deux sources : celles d’avant l’excès alimentaire, puis celles d’après l’excès alimentaire.
- Exemple 1 : Mon boss me donne trop de travail. J’accepte de produire ce travail, mais je ne lui dis jamais que c’est trop. Je ressens de la colère que j’accumule. Le soir, dès que je pense à cette situation, je me dirige vers les placards de la cuisine et je grignote.
- Exemple 2: Chaque fois que je vais visiter ma meilleure amie, elle me parle de son fabuleux travail et de sa fantastique relation de couple. En rentrant chez moi, je pense à ma situation de femme célibataire et à ce travail que je souhaite quitter depuis si longtemps, car il ne me convient plus. Je grignote.
Émotions ⟶ Réaction de camouflage ⟶ Rage alimentaire
3. Environnement

Si je me trouve dans un environnement oppressant, nouveau, étranger ou tout simplement qui ne me convient pas, il est fort probable que mon envie de réconfort ou de me sentir bien sera augmentée. De ce fait, je serai plus porté à grignoter des aliments qui me réconfortent émotionnellement afin de pallier un malaise ou à une nouvelle situation.
Difficultés : Il est parfois difficile de remarquer qu’on mange plus quand on est dans un nouvel environnement ou quand des changements ont lieu autour de nous.
- Exemple 1 : Je viens juste d’emménager avec mon copain. Tout va bien. On se fait de bons repas copieux le soir. Semaine après semaine, cette habitude perdure et je vois mon corps grossir.
- Exemple 2 : Ma belle-mère est à la maison pour une semaine. Ma relation avec elle est parfois tendue. Je remarque que je grignote plus depuis qu’elle est là.
Environnement ⟶ Recherche de repère ⟶ Augmentation du grignotage
4. Ennui/Vide/Solitude

L’un des réflexes primaires qu’un humain dispose est de manger. Manger est normal! Parfois, quand on s’ennuie, on grignote pour passer le temps. Et quand on aime manger, qu’on se réveille le matin avec peu de chose au programme, il peut nous arriver de penser toute la matinée au repas qu’on va se préparer. Ce même repas peut tourner au buffet à volonté!
Difficultés : Quand je commence à associer la prise de nourriture avec « je m’ennuie », il peut être difficile de casser ce mécanisme.
- Exemple 1 : Je suis en congé, je n’ai rien de prévu aujourd’hui. Je décide de rester à la maison pour relaxer. Mais, tiens! Qu’est-ce que je peux me faire comme repas aujourd’hui? … Après 1 heure en cuisine et la fierté d’avoir préparé un bon repas, c’est le temps de manger et c’est super bon! Même si je n’ai plus faim, je me resserre. Car après tout, c’est bon, j’ai rien d’autre à faire alors pourquoi ne pas se resservir! Demain, je serai plus raisonnable!” Et quelques minutes plus tard… “Je ne vais quand même pas remettre au frigo la moitié d’une part de cheesecake! Autant le finir, car demain, je serai raisonnable!”.
- Exemple 2 : C’est dimanche. Mes enfants étaient censés venir me voir, mais ils ont annulé. Je me retrouve seule à la maison avec ce repas que j’avais préparé pour eux. Je passe à table, seule, mais je mange beaucoup plus que ce que mon estomac ne peut tolérer.
Ennui, sensation de vide ⟶ Besoin de se remplir ⟶ Grignotage
5. Récompense

Autant chez les animaux de compagnie que chez les enfants, on est hélas programmé dans un monde “Plaisir/Récompense”. C’est ce que l’on fait maladroitement avec les animaux de compagnie et parfois même avec les enfants. Si la récompense est d’origine alimentaire, ce système programme le cerveau à associer l’alimentation comme une récompense et sera utilisé pour n’importe quelle raison en dehors de la faim.
Difficultés: Il est important de trouver une différente alternative à la récompense alimentaire surtout si elle est associée à des troubles alimentaires.
- Exemple 1 : Mes parents m’amenaient au McDonald quand j’avais de bonnes notes dans mes résultats trimestriels. Aujourd’hui adulte, je vais chez McDonald quand j’ai du succès au travail. Vu que je suis un bon élément dans mon équipe, je peux manger McDonald chaque semaine, car je le mérite.
- Exemple 2 : C’est vendredi soir. J’ai eu une semaine stressante au travail. Je vais enfin pouvoir relaxer. Après une semaine pareil, je mérite de manger ce que je veux ce soir! Je l’ai mérité!
Bonne nouvelle ⟶ Conclusion de mériter un bon repas ⟶ Repas composé d’aliments que l’on s’interdit parfois
Comment sortir de ces schémas? Comment cesser de grignoter? Comment reposer la fourchette quand on arrive à satiété? Ce sont des questions auxquelles je répondrais dans un prochain article. Encore, une fois, je veux seulement apporté ici mon expérience et ma compréhension. 🙂
